Il devait faire l'objet d'un post humoristique au début du jour 1B.
Pour tout dire, chaque fois qu'on regarde cet étrange personnage musculeux vêtu de jaune de la casquette jusqu'aux tongues en passant par le polo flashy orné de motifs bariolés dans le dos et arborant une expression vide et hébétée, on vient immédiatement à penser qu'il va sauter à la fin du niveau en cours.
Cette réflexion, je me la suis faite des dizaines de fois depuis hier, mais l'inimitable Polonais Lukasz Wasek, devenu le chouchou des railbirds, ne cesse de l'infirmer.
Systématiquement en queue de peloton, il a trouvé plusieurs flops chanceux pour doubler son tapis en étant derrière. Il vient une nouvelle fois de sauver sa tête in extremis.
Tombé à 35.000 après un bluff raté, il double juste après sur Dan Murariu avec une paire de Dames.
A la main suivante, il trouve et repars encore à tapis, pour être payé par Pedro Fanzares possédant .
Il va pourtant être une nouvelle fois sauvé par un au flop, ce qui provoque l'hilarité de la foule.
Lukasz Wasek poursuit donc son bonhomme de chemin, tout en conservant son air détaché, voire absent. Personnellement, je me demande comment les joueurs de sa table parviennent à conserver leur sérieux contre lui.
C'est évidemment d'éliminations dont il est question.
5 pour être exact, au cours du niveau 19.
Et que le clan français se rassure, Nicolas Dervaux n'en fait pas partie.
Les sortants :
- 21e : Josef Samanek. Eliminé sur un bad beat en all-in pré-flop Vs
- 20e : Thomas Svengaard. Sorti avec Vs
On passe à 2 tables.
- 19e : Joeri Scheerhoorn. Qui part à tapis avec Vs . La meilleure main s'impose.
- 18e : Jussi Nevanlinna. Ancien chipleader devenu short stack, le Finlandais boîte avec pour se voir payer, et a fortiori éliminé, par .
- 17e: Daniel Pena, sorti par Dan Murariu, toujours sur un all-in pré-flop. Mais sur un gros set-up occasionnant un énorme pot. L'espagnol possède , le Roumain . Ce dernier grimpe à 740.000 jetons. Plus que jamais chipleader.
La belle série de Nicolas Dervaux se poursuit.
Dans un scénario très similaire au post précédent, le pro Unibet envoie son tapis en début de parole. Payé par un joueur.
Nicolas possède et le payeur , pour ce qui est encore une fois un coin flip parfait.
Un tableau comportant 2 as et aucun 10 plus tard, Nicolas ramassait un pot de 165.000 jetons, montant qui lui permet d'atteindre la pause avec un tapis presque revenu à la moyenne.
21 joueurs encore valides sont recensés à cette pause.
Murariu mène toujours le bal, mais son avance sur le second a fondu.
Il est toujours dans le tournoi à la 4e pause de la journée.
Tombé à 45.000, Nicolas Dervaux met son tournoi en poussant tous ses jetons depuis le cut-off avec .
Il est payé par un joueur de blinde possèdant , et risque l'élimination sur ce coin flip parfait.
La chance lui sourit cette fois-ci, sous la forme d'un 3e dès le flop, et Nicolas remonte à plus de 90.000, mais reste loin de la moyenne, et encore plus loin de Murariu.
Jusqu'à présent, aucun joueur ne s'étant clairement détaché en tête du tournoi.
Il semblerait pourtant que l'on vient de trouver notre favori en la personne du Roumain Dan Murariu.
Peu connu du grand public, il affiche pourtant de nombreux cashes au cours des 2 dernières années. Ses performances les plus notables sont une victoire à un side event au WPT de Barcelone en 2009, une 5e place à l'Unibet Open de Vilamoura, et une 14e place à l'EPT de Deauville 2010. Soit près de 250.000 euros de gains en tournois live.
Chipleader depuis la dernière pause grâce à une énorme agressivité à la bulle, il vient de prendre un océan d'avance sur ses poursuivants après avoir remporté un pot de 250.000 jetons.
Dans l'un des rares coups ayant provoqué de l'action jusqu'à la rivière, Dan possède et paie une mise de 11k, ainsi qu'un autre joueur.
Le flop est checké par les 3 protagonistes.
Dan prend l'initiative sur le du tournant, en misant 22k, ce qui est relancé à 55k par Stelian Georgiev. Le 3e joueur se couche, et le Roumain paie.
Sur la de la rivière, il avance une pile de jetons de 10.000, une mise qui couvre les 65 derniers mille de Georgiev, qui entre dans une intense réflexion. Se jugeant trop investi dans le coup, ou refusant de croire que Murariu a touché à la rivière, il finit par payer, ce qu'il va regretter aussitôt. Sa quinte s'avère en effet insuffisante.
Dan Murariu est propulsé à 600.000, 4 fois plus que la moyenne.
Le niveau 17 a été particulièrement ravageur, puisque 10 joueurs nouveaux joueurs, en majorité les short stacks, ont succombé.
Parmi eux figurent Sergey Polishchuk, Henri Atikainen, Sabon Filev, Michal Pochlopek, Peter Stoickov et Joachim Buch, qui ne fera pas une 3e table finale d'affilée.
Signalons que la dernière lady en course, Kairit Leibold, est tombée peu après l'entrée dans l'argent.