Barry Greenstein fait de son mieux pour amasser le plus rapidement possible un gros tas de jetons avant de devoir courir à la table finale du $50K HORSE. Il était à l'instant impliqué dans un pot avec trois joueurs à tapis sur un flop . Greenstein a un brelan de Dames, l'un des adversaires un brelan de dix et le dernier un un tirage quinte. Le brelan de dames tient et s'améliore même lorsque les six doublent sur le tableau à la rivière et donnent à Greenstein le meilleur full.
David Benyamine a trouvé un autre compatriote à sa table. Les deux joueurs s'échangent quelques mots avant que le croupier ne leur indique: "You guys can only speak english at the table." David Benyamine se retourne alors vers le croupier, avant de répondre "right" et d'esquisser un sourire.
La journée a été rapide et brutale pour Andy Black. Après avoir pris un premier mauvais coup qui l'a contraint à utiliser son jeton "reload", Black n'avait déjà plus que 2,000. Il réussit d'abord à tripler en faisant tapis preflop contre deux adversaires avec et en touchant le jeu max sur un board .
"Je suis désolé," dit Black. "J'essaie de me faire sortir du tournoi."
A la main suivante, Black double à nouveau pour un total de 14,000 jetons avec . Il floppe la quinte max qui tient sur le turn et la rivière. Mais la chance de Black tourne à la mains suivante. Dans un pot à trois avec Arturo Diaz et un autre joueur, Black mise 5,500 sur le turn avec un tableau . Diaz fait tapis et est suivi par l'autre joueur avant que Black ne se décide à suivre aussi.
Black:
Diaz:
Opponent:
Diaz a un brelan moyen; son adversaire un tirage quinte et Black un autre tirage quinte. Malheureusement pour Black, les outs de chacun se trouvent dans les mains des adversaires. Le turn et la rivière donnent et Diaz remporte la totalité d'un pot de presque 50,000. Black est éliminé.
Bruno Fitoussi vient de se faire éliminer par Sigi Stockinger. Le tableau affiche . Fitoussi détient , mais la seconde couleur max n'est pas suffisante, puisque Stockinger retourne qui renvoie Fitoussi à la maison.
Tom "durrrr" Dwan tient des paris sur ce tournoi. Il vient d'offrir à l'un de ses adversaires une cote de 100:1, pariant qu'il ne remporterait pas le tournoi .Le pari a été tenu pour $300. Encore trente-deux comme celui-là et Dwan aura complètement remboursé son buy-in!
Le Pot-limit Omaha est un jeu avec une variance énorme, un jeu pour les drogués d''action. Ce n'est donc pas une surprise si, même avec 100 big blinds dans leur stack de départ et un jeton de rachat de 100 big blinds supplémentaires, plusieurs joueurs ont déjà été éliminés. Freddy Deeb fait partie de la liste.
Deeb suit une mise de 600 sur un flop , 1,800 sur le du turn et 2,100 sur le de la rivière, toutes provenant du même adversaire. Suivre la dernière mise signifie pour Deeb faire tapis, lui qui avait déjà dépensé son jeton de rachat. Deeb montre alors pour une petite couleur. Mais son adversaire retourne la couleur max avec deux As assortis, . C'est la main qui remporte le pot et qui achève Deeb, éliminé du tournoi.
Tous les joueurs sont plus concentrés sur le match de foot qui touche à sa fin, que sur la partie de poker qui est en train d'avoir lieu.
Erick Lindrgen indique à un joueur qui se fait masser à la table d'à côté qui se fait masser juste à côté de l'écran de télévision: "Merci mec, grâce à ta masseuse, on peut pas voir le match!".
Le joueur sourit et demande à sa masseuse de se mettre à genoux et de lui masser les jambes en attendant la fin du match et Michel Leibgorin ( assit à la même table qu'Erick Lindgren) dit alors: "Moi je préfère voir la fille"