Jeux d'argent en ligne : l'élimination de la France, une catastrophe ?
Pour Nicolas Beraud, le PDG de BetClic interrogé par le Journal du Dimanche dans son édition du 22 juin, "l'élimination de l'Equipe de France est catastrophique," avec une baisse de 60% dans l’acquisition de nouveaux clients par rapport aux sept jours précédents.
Les paris sportifs attirent toujours de nouveaux clients
Relativisons, comme le faisait le même Nicolas Beraud le 15 juin dernier, lors d'un colloque organisé par eGaming Review : "Maintenant que les jeux d'argent en ligne son légaux en France, nous battons tous nos records en termes d'inscriptions de nouveaux clients. Même sans compter l'effet Coupe du Monde." Le même jour, le PDG d'EurosportBet, une autre entreprise de paris sportifs agréée par l'Etat français, confiait de son côté au Point que le nombre d'inscriptions doublait chaque jour. Dans ces conditions, une baisse soudaine de 60% des nouveaux clients ne signifie pas réellement un recul, tout au plus un ralentissement temporaire de la progression.
Ne mégotons pas : l'ouverture du marché est un succès, à la fois dû aux campagnes de publicité massives qui assaillent les différents médias depuis le 11 juin et au fait que beaucoup de nouveaux joueurs n'hésitent plus à faire leurs premiers pas sur des plate-formes débarrassées de leur image d'entreprises illégales.
La rentabilité des jeux d'argent en ligne en question
Mais l'ouverture du marché, qui est un succès en terme de nombre de consommateurs, ne signifie pas pour autant que les bénéfices seront immédiatement au rendez-vous. Beaucoup d'opérateurs qui ont demandé une licence ne s'attendent pas à être rentables à court terme, eu égard notamment à la taxation de 8,5% sur les paris en ligne (un montant jusqu'à trois fois plus élevé qu'en Grande-Bretagne ou en Italie) ainsi qu'à la limitation artificielle du Taux de retour aux joueurs à 85%, sensée décourager l'addiction. Sans compter l'interdiction des jeux de casino en ligne, qui sont la 'vache à lait' traditionnelle des opérateurs illégaux. Sans compter enfin les coûts marketing très élevés qu'impose le fait de faire connaître sa marque face aux deux rouleaux compresseurs du secteur que sont la Française des jeux et le PMU. A l'instar d'Alexandre Dreyfus, le patron de ChiliGaming, beaucoup d'opérateurs comptent sur la 'clause de revoyure' contenue dans la loi pour desserrer cet étaux fiscal. Elle doit permettre d'en modifier les termes dans 18 mois.
Une concentration inéluctable
Le poker en ligne, qui démarrera légalement le 28 juin prochain, devrait par contre rapporter tout de suite des liquidités, n'étant taxé par l'Etat qu'à hauteur de 2% par pot, cappés à 1 euro. Tout l'enjeu, au fond, va être d'avoir les reins assez solides pour figurer parmi ceux qui auront survécu aux premières années et seront parvenus à asseoir leur marque.
Pour ce faire, une concentration du secteur semble inéluctable, que ce soit par des prises de participation capitalistiques ou par un regroupement des opérateurs sous forme de partenariats stratégiques. Concernant le poker, des réseaux verront le jour, mettant en commun leurs pools de joueurs afin d'offrir un plus grands nombre de tables et d'adversaires à leurs clients.
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