Full Tilt Poker : Doyle Brunson met les points sur les i
Doyle Brunson est longuement revenu sur la polémique suscitée par un son blog du 20 février sur le Black Friday, Full Tilt Poker et son ami Howard Lederer.
Irrité par les nombreuses critiques à son égard sur le sujet, 'Texas Dolly' s'est fendu d'une mise au point qu'il présente comme définitive où il exprime de sérieux doutes sur d'éventuelles retombées positives du deal possible entre Full Tilt et le Groupe Bernard Tapie pour les joueurs américains.
L'homme au dix bracelets WSOP n'y va pas de main morte quand il rabroue ceux qui l'insultent ou le menacent, et profite de l'occasion pour mettre fin aux rumeurs d'une mésentente avec Daniel Negreanu.
Deal Full Tilt Poker - Tapie : Doyle Brunson dubitatif
La famille Bruson aurait 63.000$ bloqués sur Full Tilt Poker entre Doyle (28.000$), son fils Todd (30.000$) et sa fille Pam (5.000$), faisant dire au décuple champion WSOP qu'il est "dans le même bateau que la plupart des clients de FT".
Le patriarche du poker américain ne cache d'ailleurs pas ses doutes de revoir son argent un jour"Est-ce que je pense que le deal entre Tapie et FT se concrétisera et que nous serons remboursés ? Non, je ne le crois pas mais tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir et le deal n'est pas encore complètement mort".
Pour Brunson, les grands perdants seront les joueurs américains tandis que "les vrais vainqueurs de cette farce seront les avocats. Cela pourrait durer des années et les frais légaux seront énormes. Qui exactement paiera ces frais ?" demande-t-il.
Brunson tient Ray Bitar pour responsable du fiasco Full Tilt
"Je suis accusé de défendre Howard Lederer à cause de notre relation amicale" écrit Doyle Brunson qui "ne retire rien de ce que j'ai dit que je croyais. (...) Je ne dis pas que Howard et Chris Ferguson n'ont aucune culpabilité, mais le degré de cette culpabilité est surestimé et qu'il n'y avait aucune intention de voler qui que ce soit. (...) Est-ce que je parierai ma vie que tout ce que je dis et crois est vrai ? Non, mais je parierai que c'est vrai pour la plus grande partie."
Réitérant sa conviction que les membres du comité de direction n'avaient qu'un rôle consultatif n'ayant "rien à voir avec les finances si ce n'est pour superviser les rapports" et n'étaient donc par forcément au courant des déboires financiers de Full Tilt.
Pour Brunson, le grand méchant de l'histoire est Raymond Bitar, "le seul à connaître les tenants et aboutissants de la compagnie" et dont le nom apparaît sur "toutes les sociétés, tous les documents et comptes en banques" de l'entité Full Tilt. "Erreurs de jugement, avidité, refus d'abandonner, etc. Là se trouve le crime et voir les choses différemment n'est pas logique".
Ne réveillez pas un Doyle Brunson qui dort
Brunson a profité de cette sortie pour mettre aussi les points sur les "I" à propos de rumeurs de problèmes avec Negreanu :"On dirait que certains essaient de dire qu'il y a un différend entre moi et Daniel Negreanu. C'est faux, Daniel et moi sommes de bons amis même si nous avons souvent été en désaccord sur beaucoup de choses".
Vexé par certaines remarques désobligeantes sur son Twitter, 'Texas Dolly' montre les dents : "j'ai le droit d'avoir mon opinion. (...) Si vous en avez un autre, allez écrire votre propre blog" écrit-il à l'attention de"tous ces posteurs de forum qui m'ont surtout l'air d'un gros tas de 'retards' prêts à lancer n'importe quoi sur n'importe qui".
Quant à ceux qui l'ont directement insulté et l'ont menacé de violence physique, Doyle Brunson n'est pas exactement prêt à se laisser marcher dessus : "un conseil : n'amenez pas une batte de baseball dans un duel au pistolet" écrit-il en bon cow-boy texan qui se respecte.
Il est vrai que 'Texas Dolly' en a vu d'autres. Au cours de différentes interviews il a raconté s'être retrouvé plusieurs fois menacé par un pistolet entre autres agressions. La légende vivante du poker raconte aussi qu'il a vu trois personnes mourir devant une table de poker au cours de sa longue et trépidante vie, dont une fut abattue en pleine tête sur le siège à côté du sien.
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