Casino Palm Beach : le grand lifting (Cannes)
Le sort du casino Palm Beach à Cannes, exploité par le Groupe Partouche, est actuellement en discussions entre Partouche, la ville de Cannes et le syndicat des copropriétaires de la Pointe Croisette. La raison de ce brainstorming ? Le vieillissement de la structure, qui n'est plus assez attractive et se traduit par une désaffection des visiteurs.
Le Palm Beach en crise
En trois ans, le chiffre d'affaires du casino a reculé de 22%. Interrrogé le 26 avril dans le quotidien '20 Minutes', le Président du Directoire de Partouche Fabrice Paire n' a pas caché la gravité du problème : «L'exploitation des lieux est clairement compliquée. On y perd plusieurs millions d'euros chaque année. »
Les trois partenaires discutent actuellement d'un cahier des charges, auquel devront se confirmer les différents projets proposés pour redynamiser le site. Nice Matin a contacté le premier adjoint de la ville de Cannes David Lisnard, qui se contente pour l'instant de parler d'un "bâtiment esthétique, qui se limiterait aux volumes de la construction actuelle, respecterait l’équilibre urbanistique, l’histoire et la vocation des lieux. »
Selon le syndicat des copropriétaires, le nouveau complexe pourrait aussi comprendre, en plus du casino et des discothèques déjà existantes, une salle de spectacle et un hôtel de très grand luxe. Ce serait enfin l'occasion de voir renaître la célèbre piscine du Palm Beach.
Un premier projet retoqué
Mais le tout devra tenir dans l'emprise actuelle de 20.000m2 et dans des bâtiments dont la hauteur ne devra pas excéder 16 mètres. Un détail que ne devaient pas avoir en tête les investisseurs saoudiens emmenés par l'homme d'affaires franco-libanais Samuel Julian lorsqu'ils ont présenté début avril un premier projet à la mairie de Cannes, baptisé Golden Star : 45.000m2 de locaux et 7.000m2 de jardins sur le toit, avec piscine, aquarium, musée, hôtel de luxé, casino, galerie marchande, night-club, thalasso, restaurant de plage et théatre en plein air.
Cette proposition, pour le moins iconoclaste (voir photo), a été qualifié de "démesurée, inesthétique, de mauvais goût et ostentatoire" par David Lisnard, qui n'a pas donné suite. Mais d'autres investisseurs, russes et français, ont déjà signifié leur intérêt pour mettre en oeuvre le réaménagement des lieux. Affaire à suivre...
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