Nascar : Maria Ho sur les traces de Danica Patrick
Enchantée, enjouée, fascinée. Autant d'adjectifs qui pourraient qualifier l'état d'esprit de Mario Ho, joueuse américaine professionnelle, après sa toute première course Nascar.
Accueillie par la National Association for Stock Car Auto Racing, la discipline automobile la plus populaire Outre-Atlantique, Maria Ho a vibré.
"Difficile de grandir à Los Angeles sans aimer le sport [...] à moins de détester le beau temps, les grandes équipes, les superstars, les immenses stades, le pop-corn et la bière", écrit celle qui se définit comme une "fan du sport". Mais jamais Maria n'avait eu l'idée de se rendre à une course Nascar. "Chez moi, le sport automobile passe au second plan", a-t-elle avoué.
Jusqu'au jour où la joueuse américaine a reçu une invitation pour participer à un tournoi de poker caritatif à Daytona (Floride), à la demande de la Fondation Nascar. "Nascar est un autre monde. J'étais vraiment excitée à l'idée d'assister à l'événement et honorée d'y être invitée", a-t-elle indiqué à Bluff magazine qui a relaté son expérience en mode Danica Patrick.
My first @NASCAR experience has made a new fan outta me! Huge thanks to @NASCAR_FDN for taking me behind the scenes! http://t.co/4l58rdtBd6
— Maria Ho (@MariaHo)
Femme ouverte d'esprit, passionnée "d'aventures en dehors de (s)es cercles sociaux et professionnels", Ho ne perd pas une occasion pour "repousser ses limites". "Une montée d'adrénaline sur les tables de poker et un tour sur le Daytona International Speedway à plus de 300 km/h doivent être légèrement différents. Mais toucher son one-outer à la river peut amener au même type de sensation... "
Alors que l'association a récolté pas moins de 150 000 dollars pour l'unité des soins pédiatriques du Halifax Health Medical Center, la joueuse revoyait peu à peu l'étiquette qu'elle avait collé. "A la fin de l'événement, je me suis fait plusieurs nouveaux amis. J'ai apprécié la bonne volonté de la famille Nascar à réaliser ce genre d'initiative". L'occasion ici pour la fondation de déballer le grand jeu à cette "vierge Nascar".
Si Ho ne pensait qu'assister à "une course de voitures qui rouleraient dans une sorte de cercle", elle allait en fait vivre une journée complète de visite, une "expérience VIP", comme elle aime ainsi le dire. Direction l'Auto Club Speedway de Fontana. En bonus, Tiffany Michelle, joueuse de poker professionnelle avec qui elle a "parcouru le monde" notamment dans une émission de télé réalité semblable à Pekin-Express, l'accompagnait dans sa nouvelle expérience. "Bien sûr, une expérience Nascar ne se termine pas sans avoir sauter dans une Pace Car montant jusqu'à 195km/h sur une piste. Je ne regrette pas de m'être réveillée à l'aube pour descendre au plus tôt à l’hippodrome."
Quoi de mieux pour la suite que de visiter les coulisses des écuries. Rendez-vous au pit-stop, au milieu "des garages, des remorques et des stands". Maria s'y est sentie "électrique, à l'idée de se promener au cœur des préparatifs d'une course". "La chose que j'ai le plus aimée dans mon aventure Nascar, c'est que c'est une expérience", conclut-elle.
Au-delà de ce fabuleux tour d'un univers inconnu, l'Américaine est restée impressionnée par la proximité entre les professionnels et les supporteurs. "C'était différent de tout autre événement sportif que j'ai pu vivre. Les familles viennent pique-niquer sur l'herbe au centre du Speedway. Ceux possédant un laissez-passer peuvent se promener dans les stands et les garages. Je n'ai jamais vu un sport professionnel qui laissait à ses fans autant de libertés", indique-t-elle.
L'esprit Nascar se démarquerait donc par sa "différence". Différence que l'on retrouverait chez "les pilotes, l'équipage, le personnel, les sponsors", tous "chaleureux et souriants". Plus qu'un sport, une famille. "Ils ont un sens de la camaraderie que je ne suis pas habituée à voir. Si cela reste un sport compétitif et agressif, les pilotes semblent avoir un profond respect entre eux. Une prière a même été dite à la fin de la réunion, juste avant le coup d'envoi de la compétition. Au 21e siècle, c'est à la fois beau et rare".
Les moteurs grondent, la foule est déchaînée. "Il y avait comme un brouillard lorsque l'on a ordonné aux pilotes de démarrer leur bécane. J'en ai eu la chair de poule". Grâce à son invitation VIP, Maria a eu l'opportunité d'admirer le spectacle sous tous ses angles. De la voie des stands en passant par les tribunes présidentielles, la joueuse a "adoré les deux points de vue. Dans le paddock je me sentais au coeur de l'action alors qu'en présidentielles j'avais une meilleure vue et une plus grande portée. Je comprenais également mieux les stratégies et les manœuvres de la course."
Inutile d'écrire donc que Marie Ho est plus que satisfaite de sa découverte. "Je suis encore pleine d'adrénaline", poursuit-elle. "Impatiente" de venir à nouveau sur un circuit elle conclut sur une note plus que positive : "Je n'arrive pas à dire à quel point la famille Nascar a été accueillante avec moi".
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