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Les Borgata Babes doivent garder la ligne !

David  Poulenard
David Poulenard
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Les Borgata Babes doivent garder la ligne ! 0001

Un procès assez original opposait un collectif de serveuses et leur employeur, un casino d'Atlantic City. L'objet du litige, l'obligation pour les jeunes femmes de maintenir leur poids à un niveau stable, a passionné l'Amérique jusqu'au verdict rendu par le tribunal.

Un verdict favorable au casino, la juridiction ayant estimé que vouloir réguler le poids des jeunes femmes est légal. Il convient de préciser que celles-ci exercent leur profession dans des tenues assez légères mettant en valeur leur anatomie.

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Les serveuses, vêtues d'une petite robe noire, contribuent depuis des années au succès du Borgata Casino. Celui-ci édite même chaque année un calendrier avec photos de ses Borgata Babes. Pour les contraindre à maintenir leur ligne, l'établissement a élaboré un règlement interdisant aux jeunes femmes de perdre ou gagner plus de 7% de leur poids initial. Deux serveuses, l'une ayant pris trop de poids, l'autre perdu, ont d'ailleurs été licenciées ce qui a conduit un collectif de 21 employées à entreprendre une procédure judiciaire. Les plaignantes ont indiqué avoir été victime de harcèlement émanant de leurs responsables ou encore de moqueries du personnel.

"On a autorisé l'institutionnalisation de ces jeunes femmes en objet sexuel."

Le verdict rendu par la cour d'appel du New Jersey, avançant que le casino avait le droit de réguler le poids de ses employés (qui ont tous - ou plus exactement toutes - signé le contrat) a été fortement critiqué par l'avocate des plaignantes. Deborah Mains a déclaré "On a autorisé l'institutionnalisation de ces jeunes femmes en objet sexuel."

L'affaire des Borgata Babes n'est pourtant pas terminée, le tribunal ayant statué que certains aspects juridiques n'avaient pu être jugés par la cour, autorisant le renvoi vers un autre tribunal de ce qui concernaient notamment les conditions de travail présentées comme hostiles et dégradantes.

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David  Poulenard
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