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Romain Paon ne veut pas s'arrêter au "Miracle du Rocher"

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Romain Paon ne veut pas s'arrêter au

Vainqueur du concours Pro Dream, Romain Paon a intégré la Team Pro PMU il y a quelques mois à l'occasion de l'EPT Grand Final Monte Carlo. 103 277 dollars de gains sur le circuit plus tard, le tricolore livre ses premières impressions de joueur sponsorisé sur le blog de l'opérateur dans un long post. Morceaux choisis.

Alors que le World Poker Tour National Marrakech débute à peine, Romain Paon, assis en table, s'est confié sur le blog de son sponsor. Il "dresse un petit bilan de son parcours sous la casaque PMU", inspiré par son retour au Maroc.

"Une année écoulée depuis ma première qualification Live sur PMU ponctuant un magnifique été pour mon retour sur les tables de MTT online. Je me souviens encore être allongé au bord de la piscine du Es Saadi, jean remonté, valise mal faite entendant Brian derrière moi dire « voilà le retour du plus gros manouche du circuit! »", rigole l'auteur qui était encore loin de se douter que sa trajectoire de joueur allait s'accélérer. Romain déroule ensuite les meilleurs moments de son aventure, "flashback avant (s)on retour en terre marocaine, avec cette fois-ci (s)on superbe logo Team Pro" avant de "redéfinir (s)es objectifs avant la fin de (s)on contrat".

Romain Paon se souvient, son blog sur PMU Poker

Romain parle évidemment de sa 13e place à l'EPT Grand Final Monte Carlo pour un gain de 66 500€, histoire de fêter son premier tournoi sous ses nouvelles couleurs. "L’énorme challenge que représentait ce tournoi a décuplé ma motivation. Moi l’outsider, moi le random, j’allais disputer l’un des tournois de poker les plus prestigieux du monde et dès la première main le rêve prenait forme. Ce même nuage devient encore plus confortable quand vous apprenez que vous êtes chipleader à la fin du Day 1. [...] une expérience folle et surtout des étoiles plein les yeux après avoir croisé le fer avec mes idoles", commence Romain avant d'évoquer le contrecoup de cette exploit.

La variance est une excuse facile tant je n’ai pas réussi à gérer mes émotions et les angoisses auxquelles j’ai fait face pendant un mois dans le Nevada

"Lors de la signature de mon contrat (mon objectif) était simple et amplement réalisable : prendre du plaisir et engranger de l’expérience sans tenir compte des résultats mais uniquement de mes ressentis quant à mon niveau de jeu", écrit-il. "Paradoxalement une grosse baisse de confiance avec un besoin de confirmer rapidement, trop rapidement avec ce mauvais sentiment de croire une fois en table que la victoire vous est due", explique alors Romain, conscient qu'il lui fallait bien redéfinir de nouveaux objectifs après un "WPTN Cannes baclé par manque d’envie et surtout une mauvaise et trop courte préparation pour les WSOP".

Plutôt dur avec lui même, Romain insiste et fait un bilan sans concession de son passage aux USA... où il aura aussi néanmoins vécu de bons moments. "Je n’ai jamais réussi à élever mon niveau de concentration et ma capacité à patienter était quasi nulle (aux WSOP). [...] La variance est une excuse facile tant je n’ai pas réussi à gérer mes émotions et les angoisses auxquelles j’ai fait face pendant un mois dans le Nevada. Je ne vais pas résumer Vegas à un échec tant j’ai eu la chance de partager des tranches de vie exceptionnelles avec des personnes formidables dans des endroits merveilleux donnant lieu a des situations rocambolesques (cette phrase est sponsorisée par le dictionnaires des superlatifs) mais force est de constater qu’il allait falloir remettre le bleu de chauffe dès mon retour en France", raconte le joueur avant d'évoquer son road-trip avec son coéquipier Damien Lhommeau et comment il s'est "remis sérieusement au travail". Pas de secret, de ce côté, Romain a joué et étudié ses sessions.

"Motivé par la présence de nombreux copains en pyjama, je décidais de me rendre au dernier moment à Lille pour disputer les FPS. J’ai vraiment eu l’impression de pouvoir étaler mon jeu sans complexe [...] j’ai tout les regrets de celui qui n’a pas soulevé le trophée mais cette 6e place, en plus de faire du bien à la bankroll, m’a apporté cette confirmation deux mois seulement après « le miracle du Rocher »", raconte R_Poons qui enchaînera avec un deep run dans le High Roller Estrellas Barcelona quelques semaines après (96e sur 1055 joueurs, ndlr).

Et maintenant ?

"Je rêve de claquer une perf’ (sur) un tournoi « à la maison » et cela serait une réelle fierté de porter haut les couleurs de PMU au Es Saadi", continue Romain avant d'aborder ses objectifs. Actuellement 35e tricolore au classement de joueur de l'année 2015 du Global Poker Index, le joueur PMU veut "être dans le top 15 GPI POY 2015". "Après être parti de nulle part au milieu de l’année, ce challenge me donne un petit coup de boost indispensable pour entamer cette dernière ligne droite", raconte le Lyonnais qui va participer "au festival EPT de Malte ainsi qu’à un maximum d'événements avant fin 2015" pour ce qui est du live.

Coté online, Romain parle de "partager (s)on expérience avec la communauté" en créant "une chaîne Twitch très prochainement" mais aussi de faire un peu plus de MTT. Il termine ensuite sur quelques chiffres et anecdotes de son début d'aventure avec PMU Poker.

Romain Paon se souvient, son blog sur PMU Poker

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