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Rui Cao : "Mon meilleur souvenir poker ? Une session online contre Viktor Blom" [Video]

2 min à lire
Rui Cao :

Joueur agressif, Rui Cao est parmi les seuls tricolores à avoir réussi à s'installer aux plus grosses tables de cash-game de la planète poker. Le Français se présente à l'occasion d'une vidéo de l'école de poker de Paul Phua, l'occasion d'en apprendre un peu plus sur un joueur discret qui se souvient notamment d'un marathon PLO contre Isildur1 !

Rui Cao explique qu'il a débuté le poker en 2006 avec des amis et évoque ensuite l'époque des Limpers, une groupe de joueurs tricolores (Alex Luneau ou Seb Sabic ont été de cette aventure, ndlr)

Il parle ensuite de son plaisir à jouer avec de la profondeur et donc de la difficulté d'être compétitif dans les derniers moment d'un tournoi de poker avant de qualifier son agressivité comme "(s)a plus grande force". "Je dors durant 15 heures et j'essaye d'oublier... mais je crois que je gère bien les pertes. C'est un moyen d'apprendre, les swings c'est le poker et je ne peux pas changer cela. La solution c'est de mieux jouer la prochaine fois. J'essaye d'améliorer mon jeu en permanence et la défaite c'est une composante du jeu", explique Rui Cao quand on lui demande s'il est bon perdant.

"Etre intelligent est un prérequis pour devenir un grand joueur. La capacité à apprendre vite est primordiale aussi, il faut s'adapter rapidement à un jeu qui évolue. Sinon, il faut aussi des qualités humains comme la discipline et la faculté de savoir se contrôler", indique-t-il aussi dans cette courte vidéo de moins de 4 minutes.

"Le poker est parfois stressant, parfois les swings sont liés à notre humeur donc oui c'est stressant mais aussi excitant dans le même temps", confie aussi celui qui a cumulé presque 400.000$ de gains en tournois malgré sa préférence pour le cash-game.

Enfin, Rui Cao parle aussi d'une session de poker sur Internet qui a marqué son parcours, son meilleur souvenir de poker. En 2009, il a joué sur 4 tables en head's up contre Viktor Blom... et il a fait les montagnes russes. "Je pense qu'à un moment donné j'étais perdant de 30 buy-ins... deux heures plus tard j'étais up de 30 buy-ins. C'était un upswing complètement fou, nous avons joué de manière très agressive, c'était vraiment une session super fun à jouer", finit-il.

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