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BLOG : Davidi Kitai raconte son Main Event WSOP

3 min à lire
Kitai

L'histoire commune de Davidi Kitai et du Main Event des World Series Of Poker remonte à 2006. Le Belge a atteint l'argent sur sa deuxième tentative, en 2007, avant de connaître une disette de dix ans !

Depuis cette édition 2017, Kitbul a enchaîné trois places payées consécutives, terminant 622e pour 22 190$ il y a trois semaines ! Le joueur Winamax a donc deux-trois tips à partager sur ce tournoi qui fait rêver même les professionnels les plus aguerris.

Très investi dans sa vie de jeune papa, Kitai est arrivé fin juin à Las Vegas pour "le plus beau et le plus gros tournoi de poker au monde", un "tournoi mythique" à même de provoquer une "sensation exceptionnelle".

Davidi revient sur sa première participation où après une entame parfaite il a surjoué une premium. "La première leçon que j’ai retenue : pouvoir (et devoir) abandonner des grosses mains", explique-t-il avant d'expliquer le processus qui se mettait en place année après année suite à ses éliminations.

Malgré les titres et les millions glanés sur le circuit, Kitai reste un passionné. Il est lucide sur sa capacité à rester le dernier survivant de ce mastodonte. "Pour être honnête, cela représente plus un rêve qu’un objectif. Avec plus de 8 000 joueurs et la variance inhérente au poker, il est presque impossible de gagner ce tournoi sur un échantillon aussi court que celui que représente une vie humaine", indique-t-il avant de donner néanmoins quelques tips pour ne pas être "cramé" avant l'événement.

"Le plus souvent, je n’avais donc plus d’énergie (et de patience) pour un tel tournoi marathon", avoue-t-il en repensant à ses dix années sans récompense. Plus sage, "j’ai tout simplement appris de mes erreurs passées", Davidi Kitai parle fraîcheur mentale et physique. "J’apporte plus d’importance à la notion de survie, et j’écoute plus mon instinct, notamment en faisant des gros folds", assure-t-il.

Comment transformer ce rêve en réalité ? Il faut d'abord se "donner toutes les chances pour y arriver". Davidi explique comment il visualise l'événement et les stratégies qui lui ont permis de se maintenir dans le coup lors de l'édition 2019... tremblement de terre ou pas tremblement de terre !

Patience lors des deux premières journées, Kitai a attendu le "rush" jusqu'au Jour 3. Avant de devoir ralentir à l'approche de la bulle après une paire de KxKx craquée par un petit As. "Sur ce tournoi, il n’y a pas de honte à faire le lâche! [...] J’ai ensuite dû serrer les fesses durant les derniers niveaux de la journée pour être ITM avec moins de quinze blindes", explique le génie qui a terminé "loin de (s)on rêve mais avec encore plus d’enseignements pour la prochaine fois".

Place ensuite au bilan de Davidi avec les points positifs et négatifs de son expérience. Il parle de la notion de survie, révélant qu'il s'est mis deux fois en danger avant le Jour 4 préflop... deux fois avec les AxAx !

Du côté du négatif, il avoue ne pas avoir assez "trouvé le bouton, alors que (s)a main, même forte, ne battait qu'un bluff" face à des "joueurs américains qui underbluffs énormément".

Au final, "le profiling des adversaires est la clef du succès sur un tournoi comme le Main Event, car il permet d’adapter son jeu au mieux face aux faiblesses adverses", termine un Davidi qui a "déjà hâte de rejouer ce tournoi" et fait une promesse : "Le jour où je passerai ce maudit Day 4, avec les gros paliers de fin de tournoi et mon expérience, je serai très dangereux"!

Pour lire l'intégralité du blog de Kitbul et découvrir d'autres tips pour le Main Event c'est par là

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