Regular de cash game depuis près de 8 ans, Nicolas Faure avait mis le poker entre parenthèses ces deux dernières années avant de retrouver le chemin des tables.
Motivé comme jamais dans le "money time" du Main Event, Faure a doublé juste après la bulle et esperait bien faire un coup à Deauville. Malheureusement pour lui rien ne s'est enchaîné comme il l'aurait souhaité.
Le coup fatal sera une paire de Rois contre paire de Dames préflop où une cruelle Dame sortira au tableau, avant de remonter un peu avec As-2 contre As-6 puis de perdre un dernier coup avec une nouvelle paire de Dames contre Roi-10....
Miche Abécassis était au bord de l'élimination mais un opportun à tapis contre lui a permis de doubler contre son voisin de droite suite à un tableau et reprendre un peu de hauteur dans le tournoi avec environ 140.000 jetons.
Mauvaise rencontre pour Quentin Lecomte qui venait juste de s'asseoir à la gauche de Jean Pierre Petroli sur une table où on retrouve aussi Aurelien Guiglini et Cyril Andre.
Petroli a perdu pas mal de jetons un peu plus tôt après s'être fait sur-relancer sur un flop et laissé le pot à son adversaire.
Quelques orbites plus tard Petroli relance en début de parole à 12.000 et Quentin Lecomte 3-bet pour 29.000. La parole revient à l'ouvreur qui 4-bet, Lecomte annonce tapis et Petroli snap call :
Lecomte :
Petroli :
Lecomte tire mort dès le turn du tableau et quittera la partie peu après, éliminé en 70ème place avec contre Karim Abdelmoumene avec . Petroli de son côté remonte d'un coup à plus de 360.000.
A noter que Bernard Guigon, 3ème de l'EPT Monte Carlo 2012, a lui aussi tiré sa révérence en 71ème place après une longue résistance malgré un micro stack.
Franck Kalfon vient de doubler avec contre Shahaf Hadaya avec sur le tableau .
Kalfaon reste sous la moyenne après ce coup mais Hadaya a passé le million peu après et mène le tournoi avec quelques deux cent mille d'avance sur ses poursuivants immédiats.
"So sick," a -t-on pu entendre en Table 7 ! La raison ? Pascal Lefrancois avec et Maxime Petitprez avec sont partis en guerre, le tableau offrant un brelan au premier et un meilleur brelan au second qui clairement n'y croyait pas lui-même devant ce setup assez violent qui envoie LeFrançois hors des limites du tournoi quelques mains avant la fin du Jour 3.