Bon appétit aux joueurs que nous retrouverons d'ici une petite heure. 175 d'entre eux sont conviés à revenir dans la salle de jeu.
Pour les derniers potins du tournoi, voir les posts précédents.
Quoi de plus beau qu'une paire de Rois dans un grand tournoi? Quoi de plus terrible que d'en trouver une dans les mains adverses? La réponse évidente : une paire d'As!
Roi-Roi contre Roi-Roi contre As-As c'est le scénario catastrophe qui a été proposé à Richard Da Silva (le père des jumeaux Manuel et Eric engagés dans ce même tournoi, comme souvent). Après ce coup, Da Silva père est tombé à 525 jetons (2,5 blinds). Aux dernières nouvelles ils serait pourtant toujours en course.
Le runner-up de l'UPO de Varsovie Régis Burlot devra patienter pour faire sa seconde TF en UPO.
A la table d'un autre joueur français, Samlane 'Sacre' Phomveha, Régis qui possédait encore 14.000 jetons il y a quelques dizaines de minutes perd 2 gros coups successifs.
- Alors que 'Sacre' relance pré-flop, et qu'un petit tapis pousse le restant de ses jetons au milieu, Régis paie avec les 10. Sacre relance lui aussi à tapis. Régis paie à nouveau pour se voir montrer les as, qui tiennent.
- Possédant Roi Dame en fin de parole, il est le seul payeur d'une mise venant de l'autre bout de la table.
Sur un tableau , il paie 3 cartouches successives de son adversaire, pour un montant total de près de 8.000 jetons. Son adversaire retournant , il ne peut que coucher jeter sa main à la défausse.
Tombé à 2.800 jetons, il tente un move pour revenir dans la partie, et envoie directement son tapis pré-flop avec As Dame, espérant prendre les blindes ou jouer à pile ou face. Malheureusement pour lui, il va se faire caller par As Roi. La logique étant respectée, 'Forceps' quitte le tournoi.
Sur les 230 joueurs au départ il en reste 190, ce qui nous fait une moyenne de 12.169 jetons. Curieusement après la folie du jour 1A les joueurs semblent avoir décidé d'être plus prudent, ce qui fait que l'on pourrait avoir beaucoup moins de sortants au final.
Dans tous les cas c'est dans l'heure qui suit la pause dîner (prévue pour 18h21 précisément) que nous devrions avoir la réponse, puisque ce fut le top départ du carnage de jeudi.
Tout cela étant dit, avec 460 joueurs cet Unibet Poker Open est le plus gros de la jeune histoire de ce circuit de tournois live qui fait de plus en souvent le plein.
Vous vous souvenez de lui?
Commentateur vedette du tournoi de Roland Garros au début des années 90, en compagnie de son compère Jean-Paul Loth, le sympathique Michel Dhrey participe à cet Unibet Open avec enthousiasme.
"On connaissait votre passion pour le tennis mais pas pour le poker!
MD: Je joue au poker fermé depuis 30 ans! J'ai commencé le Texas Hold'hem depuis 3-4 ans, et je joue uniquement en live, en soirées ou dans des cercles de jeu. Le poker sur le net n'est définitivement pas pour moi!
Avez-vous déjà réalisé des performances en tournoi?
MD : J'ai terminé second d'un tournoi à 500$ disputé en Tunisie par 50 joueurs. Sinon j'ai fini 6e sur 118 d'un tournoi 500 euros à l'Aviation Club de France, pour un gain de 2.500 euros.
Combien vous-êtes vous qualifié pour cet open?
MD : J'étais présent à la soirée de présentation de la Team Unibet France. Un siège pour le Budapest Open était à gagner. Pour se faire, il fallait remporter un premier Sit and go à 10 joueurs, et le SnG final de 10 joueurs également. J'ai fini second du 1er SnG derrière J.P. Pasqualini, qui ne pouvait jouer la finale. J'ai donc pris sa place. Alors que j'étais très bas en jetons après un bad beat, j'ai remporté plusieurs coups dont un tapis avec 34 et j'ai décroché la victoire et la qualification!
Pas mal! et pour l'instant ça se passe comment?
MD: J'ai joué trop de coups il faut que je me calme un peu! J'ai touché des belles mains comme As Roi, As Dame ou As Valet, mais j'ai raté tous mes flops, et j'avais à la pause environ 8.700 jetons. Croupier du jeu!!"
Invité à passer le début d'après-midi avec Can et Doan, Florian 'Tartiflette' Rieu, qualifié sur un satellite Unibet, pouvait rêver d'une table plus clémente.
Il tire pour l'instant son épingle du jeu, puisqu'il a monté un tapis de 17.000 jetons à la pause, grâce à un As Valet relancé avant et sur un flop présentant un Jack en carte la plus haute. Il se fait payer les 2 fois par un adversaire, qui lâchera pourtant sa main suite à une nouvelle cartouche du Français sur le tournant.
C'est avec qu'il remporte son plus gros pot de la journée. Alors qu'il va voir le flop après avoir suivi de blinde une relance en compagnie d'un autre joueur, il touche la paire maximum sur un tableau 8 7 5.
Il décide de check / call une mise de 700 qui sera également payée par le 3e joueur.
Le 10 du tournant lui donne la double paire max.
Il rend à nouveau la parole au relanceur qui envoie 1.700, une somme encore une fois payée par le 3e larron. Florian décide de sur-relancer à 4.500 jetons, en espérant ne pas faire face à une quinte déjà faite, et fait coucher ses 2 opposants, le relanceur montrant une paire de valets.
Un début de tournoi à confirmer pour 'Tartiflette'.
La table 9 accueille côte à côte 2 anciens vainqueurs d'Unibet Open: le Suédois Fuat Can, vainqueur de l'UPO de Prague 2009, et le Finlandais Thanh Doan, champion de l'UPO de Londres 2009.
Les 2 joueurs se montrent toutefois patients, et s'évitent soigneusement, Fuat Can ne tentant pas (au moins pour le moment) d'attaquer les blindes de son voisin de gauche. Leur tapis à tous 2 avoisine le tapis de départ.
La table est plutôt calme, les gros coups ne sont pas légions, mais on peut attendre une accélération de l'action après le retour de pause, et le passage aux blindes 75 - 150.
Ce sont 214 joueurs qui reviendront dans la salle après la coupure ; 16 d'entre eux ont donc déjà succombé. Le tapis moyen s'établit à 10.750.
C'est certainement un des visages les plus connus du poker au grand écran. Le Danois Mads Mikkelsen aka 'Le Chiffre' dans la fameuse scène de poker du film Casino Royale où il affronte James Bond.
Acteur populaire en Scandinavie notamment grâce à la série télé Unit1, Mikkelsen a aussi donné la réplique à Gérard Depardieu dans Dina (2002).
Sa carrière au cinéma avait démarré avec le film Pusher (1996). Pousser, 'Le Chiffre' n'en est pas encore là, mais il faudra monter un tapis rapidement pour espérer jouer autant de jetons que contre '007'.