Unibet Open Budapest 2010
Main Event
Jours 1B
Leçon numéro 1: valoriser un brelan
En position de bouton, il paie une première relance d'un joueur en début de parole, imité par la grosse blinde.
Le flop vient
La grosse blinde décide d'effectuer un "donk bet" à hauteur de 600 jetons, aussitôt relancé à 1.500 par le relanceur pré-flop. Eric se contente de payer, alors que l'imprudent joueur de BB jette ses cartes.
Le relanceur poursuit son offensive sur le tournant , pour se voir à nouveau payé par Eric.
Il se résout alors à "checker" le de la rivière. Eric mise alors 1.700 jetons, ce qui a tout lieu d'être une mise de valorisation.Trop investi dans le coup, son adversaire le paie en dévoilant une bien faible paire de rois kicker Dame, qui ne fait pas le poids face au brelan de 3 floppé du Français. Eric passe à environ 16.000 jetons.
Niveau: 3
Blinds: 75/150
Ante: 0
Springael bien entouré
Il avait aussi impressionné à l'Unibet Varsovie mais s'était fait couper les ailes par le futur vice-champion Régis Burlot. "Je n'ai rien fait encore, j'ai encore 10.000 mais je n'ai rien eu à jouer".
Un peu plus tard il fait parole sur la rivière d'un tableau après avoir suivi la mise de 1.000 venu de sa voisine de gauche, la ravissante joueuse russe Ekaterina Rimskaya. Cette dernière retourne et Springael défausse sa main pour tomber à 5.000 jetons.
Sacré coup de blues pour 'Sacre'
Il relance et suivi par deux joueurs il trouve un flop de rêve . Parole du premier suiveur, mise de 500 de 'Sacre' et un seul joueur paie. Le tournant est un , même scénario pour 900 jetons de plus environ.
A la rivière tombe un , 'Sacre' mise 1.500 mais cette fois son adversaire met 4.000 au milieu. Croyant à un bluff mais méfiant, Samlane paie pour se voir retourner qui écrabouille sa couleur flopée. Le Français tombe à 5.000 après ce coup.
2 Français en table télé
La personnalité excentrique de la table est sans conteste le Polonais Michal Wisniewski, chanteur rock célèbre dans son pays, bien que controversé.
Cheveux bariolés et d'une teinture ô combien criarde, piercing au dessus du menton, lunettes de soleil, difficile de ne pas le remarquer. Il s'est pourtant montré discret jusque là, et ne joue que peu de coups.
Le jeu dans la peau
Ce joueur de poker hongrois est une véritable ode au jeu personnifiée ainsi qu'en témoignent ses impressionnants tatouages : dés, roulette, cartes, tout y passe. Et encore ce ne sont que ses bras, on ose imaginer le reste.
Les muscles ne compensent pas le manque de talent
Après une cinquantaine de minutes de jeu dans le premier niveau de blindes 25-50, un premier joueur vient de plier bagage. Il s'agit d'un Scandinave musculeux répondant au nom mélodieux de Brochner Olsen Joachim.
Détenteur de Roi Dame, il est opposé dans un coup à un joueur possédant une paire de valets.
Le tableau Q-Q-J-3-2 donne un brelan à Brochen qui le convainc de payer le tapis de son adversaire, qui l'élimine avec son full house.
Brochner devient donc le premier éliminé de ce jour 1B. Très dépité, bien qu'affichant un sourire crispé de circonstance, il mettra 2 minutes avant de quitter la salle.
Niveau: 2
Blinds: 50/100
Ante: 0
5 mars, une date symbole pour les pays de l'Est
43 ans plus tard, le Mur de Berlin s'effondrait, marquant la fin de la domination Soviétique et communiste en Europe de l'Est. Coïncidence anecdotique, c'est aussi un 5 mars que s'est éteint Joseph Staline.
Cette date marque donc la fin de certains idéaux totalitaires à plus d'un titre. Gageons que sur les tapis verts de la poker room du Sofitel de nombreux murs de jetons risquent de monter aussi vite qu'ils ne s'écrouleront, ainsi va la vie, aujourd'hui peut-être un peu plus que tout autre.