Le niveau 8 fut assurément un des plus longs de ce Main Event WSOP, notamment pour une raison purement technique : le fait que la pause dîner ait lieu en plein milieu.
Comme toujours, il s'est passé beaucoup de choses et nous avons notamment assisté à in paquet d'éliminations parmi les joueurs les plus connus, dont
Layne Flack, Dan Kelly, Chris Ferguson, Roy Winston, Jon Little, Marco Traniello, Freddy Deeb, George Lind, Darvin Moon, JC Tran, Gavin Griffin, Alexander Kravchenko et Shane Schleger.
Bien entendu l'élimination la plus retentissante fut celle de l'homme aux dix bracelest WSOP, la légende Doyle Bruson dont la paire de 7 n'a pas tenu face à la paire de Valets adverse, le grand 'Texas Dolly' quittant l'Amazon Room sous l'habituelle 'standing ovation' qui accompagne chacune de ses sorties.
Gabriel Walls avait démarré la journée quasiment chipleader mais s'est écroulé à moins de 100.000 avant de remonter en flèche à 316.000. Le Québécois de Montréal David Assouline aura joué les premiers rôles avec 320.000 chips et surtout une absence de trois heures après avoir confondu pause de 'chip race' et pause dîner (!). Un autre Québécois, Vincent Jacques est lui aussi assez confortablement installé à la tête de 220.000 jetons.
Parmi les autres poids lourds internationaux, Jim Collopy (335.000) Vanessa Selbst (240.000), JJ Liu (190.000) et Phil Galfond (173.000) sont en forme et sont arrivés sans encombre au Jour 3.
Il reste un peu plus d'une heure de jeu dans le niveau 9 mais c'est déjà la fin de ce Jour 2B, avec un journée de vacances pour tout le monde ce dimanche 11 juillet, une pause durement gagnée et fébrilement attendue par tous les participants aux World Series of Poker qui ont débuté le 28 mai dernier, qu'ils soient joueurs, croupier, staff et journalistes.
Roberto Romanello se retrouve dans un pot à 127.000 légèrement favori avec contre sur un flop . Un au tournant rajoute une couche de suspense et le à la rivière offre le pot à son adversaire, Romanello coulant à pic et se retrouvant avec 36.000 jetons.
Chris Ferguson, à la recherche d'une redite de sa victoire remontant à l'an 2000, vient de se faire crucifier alors qu'il était retombé à 5.000 à tapis avec versus .
Le flop est sans appel : . Un au turn plie l'affaire et Ferguson n'a même pas à attendre le à la rivière pour savoir que le Main Event est terminé pour lui. Peut-être pourra-t-il demander des comptes en sortant à son demi-sosie qui depuis plusieurs jours arpente le rail et signe des autographes en son nom.
Entre son absence de 3 heures très remarquée et son statut de chipleader (ou pas très loin) le Montréalais David Assouline pointe désormais à 320.000 après avoir sorti un autre adversaire avec contre .
Le tableau ne change rien pour l'adversaire du Québécois et Assouline monte un peu plus haut toujours plus vite.
Elle ne fait pas partie des chipleaders mais Vanessa Rousso est toujours bien placée avec 130.000 jetons, ce qui nous donne l'occasion de publier son frais minois. Nous sommes certains que personne ne nous en voudra.
Le Québécois David Assouline (indiqué comme vivant au Québec) a totalement disparu de sa table. A-t-il été victime d'un' indigestion alimentaire au dinner-break? S'est-il cassé la jambe en glissant dans les toilettes du Rio?
Que nenni, coucou le revoilà, ses adversaires à la table s'écriant "ben alors où étais-tu passé?". Apparemment, Assouline a confondu 'Color Break' (pause un peu plus longue de 30 minutes au lieu de 20 pour se débarrasser des jetons de 25)... et dinner break (pause dîner de 1h30) !! Quand il est revenu de son faux-dinner break il s'est alors rendu compte que tout le monde était parti à la pause dîner, la vraie....
Enfin que ses fans se rassurent, il est toujours aux commandes d'un énorme tas de jetons de plus de 300.000, ce qui fait de lui un des chipleaders!
Vanessa Selbst est tout simplement en train de marcher sur sa table en Zone Orange. Sur un flop elle fait parole puis suit une mise de 12.000 dans un pot de 20.000 jetons. Les deux protagonistes font parole au tournant . Sur la rivière , Selbst fait encore parole. Son adversaire mise 26.000 et retourne après que Selbst ait suivi. Selbst retourne alors et prend un nouveau pot.
"Je pensais que tu étais sur les 10 ou sur les 9 quand tu as checké le turn," explique Selbst, "je veux dire je te connais pas."
Selbst est désormais à 210.000 après avoir été en danger plusieurs fois lors du Jour 1.
Jennifer Harman relance à 1.800 en premier de parole et Johnny Lodden suit en petite blind.
Le flop donne et Lodden fait parole. Harman mise 2.600 et Lodden paie et un tombe au tournant. Lodden suit la mise adverse pour 5.700. La rivière est un et Lodden fait parole. Harman compte son stack et semble vouloir miser mais finalement se ravise et check à son tour.
Elle retourne une meilleur main que le de Lodden et reminte à 41.000. Lodden est en bien meilleure position malgré tout à 132.000.
La Pavillion Room n'a plus beaucoup de stars assises à ses tables, la plupart de ceux qui restent étant au bord de l'élimination. Un des rares résistants est Chris Ferguson qui s'accroche à son stack en espérant un miracle digne de son surnom de "Jesus".
Végétant à 37.000, le voilà qui relance à 2.000 du cut-off. Le bouton retourne son sans faire exprès en jetant ses cartes. La grosse blind révèle un 3 à son tour, clamant qu'il aurait suivi s'il n'avait vu un de ses outs brûlés.
"Pourquoi as-tu jeté ça?" demande Ferguson en rigolant à son voisin... Pour faire bonne mesure, Ferguson montre un 2 et prend le pot.