Belgique : Partouche se sépare du Casino de Knokke
LeGroupe Partouche devant faire face à ses créanciers procède à la vente de plusieurs de ses actifs en vente. Le plus grand casino de Belgique, le Casino de Knokke, dont les murs ornés des œuvres de René Magritte ont accueilli les concerts de Jacques Brel, a été cédé lundi 4 novembre 2013 pour 16,5€ millions à l'opérateur belge Napoleon Games NV. Le groupe souhaite céder d'autres casinos afin de récupérer 100€ à 130€ millions sur les 230€ millions de dette du groupe.
Le Casino de Knokke mis en vente
Le plus grand des casinos belge, le Casino de Knokke a été vendu par le Groupe Partouche. "A l’issue de négociations menées par le représentant du groupe Partouche en Belgique, le holding Belcasinos a conclu la vente du casino de Knokke, cédé pour un prix de 16,5 millions d’euros à la société Napoleon Games NV" déclare le groupe dans un communiqué de presse du 04 novembre.
Le communiqué Partouche précise que la vente n'a pas de conséquences sur les activités de jeu en ligne du Groupe Partouche en Belgique : "Le site internet www.jackpotparty.be lié à la Licence de Classe A+ de ce casino et exploité en partenariat avec WMS ne fait pas partie de la transaction et est transféré sur un autre casino du groupe".
230€ millions de dettes, 15€ millions perdus avec Partouche.fr
Pris à la gorge par ses créanciers, le Groupe Partouche n'a pas d'autres solutions : "Oaktree s’inscrit dans un pool de treize créanciers. Nous avons demandé au tribunal de commerce de Paris d’ouvrir une procédure de sauvegarde à la suite de l’échec de nos discussions avec nos partenaires financiers. Ce processus nous donne six mois pour trouver une solution".
Cette vente s'inscrit dans le cadre d'une cession d'actifs plus vaste. Dans une interview à Challenge.fr,Fabrice Paire, président du directoire de Groupe Partouche déclare : "Nous allons vendre les murs et les fonds d’hôtels situés à Juan-les-Pins, Divonne et Lyon. Les cessions de casinos sont très difficiles en France. Le marché est déjà concentré. Les opérateurs ne peuvent pas se racheter des établissements en France pour des raisons de concurrence. En outre, mes concurrents Barrière ou Joa, également endettés, ne sont pas, en ce moment, portés sur des acquisitions".
Le groupe espère néanmoins retirer de ces cessions entre 100 et 130 millions d'euros, de quoi couvrir une partie de ses 230€ millions de dettes.
Rien contre le Duopole
Sur ces 230€ millions, la débâcle du Groupe Partouche sur marché le poker en ligne .fr représente assez peu : "Nous imaginions davantage de synergies entre le jeu physique et celui en ligne. Nous avons perdu 15 millions d’euros sur trois ans. La loi n’a pas empêché la constitution d’un duopole, PokerStars et Winamax. C’est dommage".
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