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Stratégie Poker - Lire le jeu de son adversaire - Partie 3

5 min à lire
Stratégie Poker - Lire le jeu de son adversaire - Partie 3 0001

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Nos dernières news stratégie (« Lire son adversaire » Partie 1 et Partie 2), nous vous avons donné une liste de scénarios à partir desquelles vous êtes dans la capacité de lire la main de votre adversaire. Cependant, vous ne pouvez pas être totalement sûr de ces lectures, voici des scénarios supplémentaires qui vous permettront de deviner la main de votre adversaire :

1) Faire un call

Retournons aux exemples que nous avons vus précédemment ; encore une fois vous possédez une paire de valets. Votre adversaire à la position sur vous (ex : il parle après vous) et le board donne Q7726. Le board est similaire à avant sauf que cette fois ci le tirage couleur qui peut sembler possible au flop ne tombe ni à la turn, ni à la river. Votre adversaire vous paye sur le flop, vous checkez tous les deux la turn, et il mise beaucoup sur la river. Que faites-vous ?

Ici, vous devriez suivre avec une certaine confiance. Votre adversaire a suivi au flop, et généralisons en disant qu'il a une dame ou une overpaire, un brelan de sept, ou un tirage couleur. L'information cruciale et le fait que vous ayez checké la turn, et qu'il ait checké derrière vous. Avec une dame ou une overpaire, la plupart des joueurs penseraient qu'ils possèdent maintenant la meilleure main et dans ce cas là, miseraient. Avec un brelan de sept, beaucoup de joueurs miseraient pour grossir le pot. Au lieu de cela, le check suivi par une grosse mise sur la river correspond parfaitement à une couleur manquée.

Faites attention à votre adversaire, s'il call, check et mise ; cela correspondra très probablement à un bluff.

2) Lire une grosse main

Si votre adversaire a suivi votre relance avant le flop, il faudra faire attention à sa main, qui risque d'être très forte ; votre adversaire suit votre mise au flop, la turn donne une carte sans grande importance, et maintenant il check-raise votre seconde mise. Cela montre une très grosse main, beaucoup de joueurs jouent de cette façon en ayant touché un brelan au flop. Un bon joueur doit être au courant de cela et doit même jeter une très bonne main.

Disons que vous possédez KQ, à la turn le board affiche K872, et votre adversaire effectue ce fameux check-raise. La turn ne devrait pas avoir changé la situation, mais le fait qu'il ait déjà touché une grosse main au flop est suffisant pour montrer la force de sa main. A moins que vous pensez que votre adversaire bluff, son style de jeu montre qu'il bat votre KQ. Ne soyez pas surpris si vous voyez un brelan de 8 ou de 7.

Maintenant vous possédez AA, le board donne J1093, et votre adversaire effectue le même style de jeu en faisant un check-raise à la turn. A ce moment là de la main, un bon joueur peut penser jeter sa main. S'il mise ou check-raise sur le flop, il peut éventuellement jouer avec AJ ou KK, s'il mise sur la turn, il montre de l'incertitude par rapport à sa main. Le fait qu'il ne puisse pas attendre que vous misiez peut signifier que sa main est supérieure ou égale à deux paires, un brelan ou une suite, et votre paire d'as est battue.

3) Sentir de l'incertitude par rapport à la façon dont joue votre adversaire

Encore une fois, nous continuons dans un scénario où nous avons relancé et où notre adversaire à callé au flop. Si votre adversaire est en premier de parole et qu'il attaque le coup au flop, il est fort possible qu'il ait une grosse main. Cela est bien sûr une généralisation, et certains adversaires peuvent miser de la sorte avec un brelan floppé. Cependant, très souvent, votre adversaire a loupé son flop et effectue alors un véritable bluff, où il essaye de savoir si une main telle que medium paire, ou top paire avec petit kicker est suffisante. Si la turn est une carte sans importance ( par exemple J1093, une attaque sur la turn peut indiquer une petite main.

4)Savoir quand vous dominez la main

Si, la turn semble avoir changé la situation, vous devriez alors donner du crédit à la main de votre adversaire. La logique veut que si votre adversaire a callé au flop et misé à la turn, son jeu a été amélioré. La conclusion semblerait être qu'il a touché une couleur ou une quinte, voici un exemple typique :

Vous possédez une paire de dames, et le board donne J83A. Votre adversaire call au flop, et effectue une mise conséquente à la turn. La meilleure conclusion serait de croire que votre adversaire à touché son as à la turn et par conséquent, qu'il vous domine. Il a peut être eu de la chance en vous suivant avec AK, ou bien il peut joué avec deux paires. Si vous avez un avis sur la main de votre adversaire, vous pourriez bien vous dire qu'il possède A8. Cette main est la main idéale qui correspond à un call sur le flop avec la medium paire, et maintenant une grosse mise avec deux paires.

5)Sentir un bluff

Inversons les positions, et nous avons juste suivi pre-flop, et notre adversaire, le relanceur, continue de miser. Voyons une séquence où nous suivons une mise, nous checkons et finalement misons, cela ressemble souvent à un bluff.

Par exemple, vous suivez une relance avec A9, le flop donne K92 sur lequel votre adversaire mise à hauteur du pot. Vous pouvez logiquement penser que vous êtes maintenant devant, ou tout du moins, vous possédez des outs pour passer devant. Vous suivez. La turn donne un 3 ; vous checkez, et votre adversaire check derrière. La river est aussi faible que la turn en donnant un 3, le board donne alors K9233. Vous checkez, et votre adversaire fait une grosse mise…

Vous devriez logiquement suivre, puisque son action montre une faiblesse. La clé est qu'il a checké sur la turn. S'il avait une main très forte (AA, AK ou KQ) qu'il prétend maintenant avoir, il aurait sûrement misé pour effectuer un « value bet » ou pour vous éviter que vous touchiez votre couleur.

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