Bwin.party : GVC-Holdings pourrait faire une contre offre pour doubler 888poker
La guerre que se livrent 888, Amaya et GVC pour prendre le contrôle du groupe bwin.party n'est peut-être pas terminée. D'après différentes sources, GVC envisagerait de faire une nouvelle offre pour tenter de s'emparer de bwin.party.
Selon Bloomberg et Reuters le Groupe GCV est actuellement "en train d'étudier les options" même si - dans l'immédiat tout au moins - il n'y a pas "de certitude qu'une offre soit faite."
Une éventuelle nouvelle offre ferait suite aux 906,5 millions de £ proposés plus tôt dans le mois par GVC Holdings en association avec Amaya, le propriétaire de PokerStars et Full Tilt. Une proposition qui s'est finalement révélée moins séduisante que celle formulée par 888 Holdings qui semble provisoirement avoir les faveurs des propriétaires de bwin.party. Même s'il n'existe aucune information sur le montant de l'offre à venir,
The Telegraph annonce que GCC prépare une proposition avec une augmentation substantielle de la somme proposée. Une opération qui pourrait s'effectuer sans Amaya !
La décision de mettre un terme au joint-venture avec Amaya pourrait changer les données dans les négociations, puisqu'il semble acquis que le refus de l'offre formulée par GVC/Amaya soit due à certaines complications engendrées par la présence de Amaya. Des rumeurs faisaient part d'un démantèlement du groupe en cas de succès du rachat, GVC accaparant bwin et ses activités de paris sportifs alors que Amaya aurait récupéré le poker.
GVC Holding pourrait se séparer de Amaya et faire une offre seul pour s'emparer du groupe bwin.party.
Le regain d'intérêt de GVC serait dû à la volonté de ne pas laisser 888 Holdings devenir propriétaire de marques aussi connues que partypoker, partycasino, bwin et Foxy Bingo.
Le 17 juillet dernier, 888Holdings et bwin.party avaient annoncé avoir conclu un accord, censé se finaliser entre la fin de l'année et le début 2016.
Dans la continuité, Brian Mattingley, le PDG de 888, s'était réjoui de l'opération, annonçant notamment "Nous pensons que ce deal va engendrer un des leaders mondiaux du jeu en ligne. C'est un accord important pour l'industrie et bien sur pour 888."
La contre-offensive de GVC, avec ou sans Amaya, pourrait remettre en cause la transaction.
