Portugal : Une régulation à la Française
Ça se confirme, le Portugal du poker se prépare à vivre replié sur lui même. Le marché régulé ne profitera pas des liquidités internationales. Comme en France, les joueurs seront condamnés à jouer entre eux sur des rooms bénéficiant d'un licence.
Président de l'ARJEL made in Portugal, Manuela Bandeira a annoncé la nouvelle mardi 1er décembre lors d'une conférence organisée à Lisbonne par Gambling Compliance. Les joueurs sur le territoire évolueront sur un .pt, normalement dès février 2016.
Comme l'Espagne et la France, le Portugal prend donc l'option de fermer ses frontières. Comme en France, un dispositif est censé permettre d'évaluer à nouveau l'opportunité d'un partage des liquidités... dans un deuxième temps. Comme en France, la temporalité de cette clause de revoyure n'a pas été évoquée.
"Le partage international des liquidités est important pour le poker car il permet aux petits marchés d'être plus compétitifs. C'est un problème complexe et nous devons travailler de concert avec les autorités de régulation des autres pays afin de comprendre comment y parvenir", a indiqué Manuela Bandeira à PokerNews Portugal.
Une visite de l'aquarium mondial n'est donc pas pour tout de suite pour les joueurs portugais. Bandeira nous a expliqué comprendre les conséquences d'un marché fermé pour l'industrie du poker avant d'ajouter que le régulateur allait travailler afin d'être sûr que le Portugal puisse très vite être partie prenante d'un marché poker incluant l'Espagne et la France, deux pays qui ont signé une convention pour "harmoniser le jeu en ligne au niveau européen".
Les opérateurs nationaux et internationaux ont fait des demandes de licence dès le mois dernier selon le journal financier n°1 du pays, Economico. Les noms des candidats n'ont pas été révélés par le régulateur mais le journal explique que les casinotiers du pays ont rempli des dossiers tout comme Betclic et Betfair.
*Image Carlos Paes/FreeImages.com.
