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Affaire du Casino 3.14 : Partouche contre-attaque

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Affaire du Casino 3.14 : Partouche contre-attaque 0001

Alors que les parties de Omaha ont été ré-ouvertes depuis la perquisition musclée du 11 mars, la fermeture provisoire et les gardes à vues du président et du Directeur général de l'établissement, le Groupe Partouche a indiqué par le biais d'un communiqué qu'il ne comptait pas en rester là.

"L'infraction d'abus de biens sociaux n'est nullement constituée", explique Partouche qui demande "réparation intégrale du préjudice" et engage donc des actions judiciaires à la suite de "l’opération" au Casino 3.14 de Cannes. Une plainte contre X pour "pour violation du secret de l’enquête et de l’instruction et pour diffamation" a été déposée , Partouche et sa filiale du se sont aussi constituées parties civiles.

Les gérants de l'établissement ont été mis en examen pour abus de biens sociaux dans une affaire impliquant des "dissimulations de mises de poker", le Groupe Partouche réclame lui "réparation du préjudice subi" car le "battage médiatique" autour de cette perquisition "a provoqué dans les 48 heures la chute du cours du titre en Bourse de plus de 20%, représentant 65 millions d'euros amputés de sa capitalisation boursière".

La présence des médias généraliste et des caméras de M6 lors de l'opération de Police ne passe pas... Cela d'autant plus que le Groupe Partouche réfute en bloc les délits de blanchiment, fraude fiscale et tenue illicite de maison de jeux.La suite se jouera devant les tribunaux...

Le communiqué

[...]Le 26 avril 2018 le GROUPE PARTOUCHE a déposé plainte pour violation du secret de l’enquête et de l’instruction et
pour diffamation.

Dès le début de la perquisition effectuée le 11 mars 2018 au casino 3.14 à Cannes, un caméraman était présent aux côtés des enquêteurs. Les images qualifiées d’« exclusives » par M6, qui a été le premier média à relayer des informations relatives à cette opération, n’ont pu être réalisées que sur une information émanant des services de police et avec leur assentiment. Quelques jours plus tard, le 19 mars 2018, le Chef du Service central des courses et jeux (SCCJ) donnait une interview sur France Bleu Azur au sujet de l’enquête.

La campagne médiatique de discrédit dont a fait l’objet le groupe PARTOUCHE a ainsi manifestement été orchestrée par les services de police alors que le code de procédure pénale n’accorde qu’au seul Procureur de la République le droit de s’exprimer sur une procédure en cours. GROUPE PARTOUCHE considère que cette attitude révèle une intention de nuire et, partant, un dysfonctionnement majeur au sein du Service de police chargé de l’enquête dont l’impartialité à l’égard du groupe PARTOUCHE est gravement mise en cause.

Les médias, nourris par des fuites calculées, se sont largement faits l’écho de la perquisition du casino 3.14 et de l’enquête en général, évoquant de prétendus délits de blanchiment, de fraude fiscale et de tenue de maison de jeux de hasard illicite. Cela était sans rapport avec la réalité des faits. Comme l’a lui-même annoncé le Procureur de la République dès le 12 avril 2018, les deux collaborateurs mis en cause sont exclusivement soupçonnés d’abus de biens sociaux, au préjudice éventuel du casino.

GROUPE PARTOUCHE SA et sa filiale, CASINO 3.14 à CANNES, sont donc, pour la justice, des victimes de cette infraction potentielle d’abus de biens sociaux. Elles se sont d’ailleurs, à ce titre, constituées parties civiles. A ce stade, GROUPE PARTOUCHE considère que l’infraction d’abus de biens sociaux n’est nullement
constituée.

Un mois après ces annonces infondées, le casino reste ouvert. L'exploitation du Omaha Poker qui avait été suspendue par décision unilatérale du SCCJ a repris, avec l’accord exprès de la Direction des libertés publiques et des affaires juridiques, dans les mêmes conditions qu’auparavant.

Le CASINO 3.14 et GROUPE PARTOUCHE entendent demander réparation intégrale du préjudice qu’ils ont respectivement subi en raison notamment des informations malveillantes et orientées, divulguées dans les médias, qui ont accompagné cette prétendue « affaire ». S’agissant de la SA GROUPE PARTOUCHE, ce battage médiatique a provoqué, dans les 48 heures, la chute du cours du titre en Bourse, de plus de 20%, représentant 65 millions d’euros amputés de sa capitalisation
boursière.

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