HORSE : variance et considérations sur la bankroll
Ces derniers temps, le poker connait une nouvelle mode issues des tables de high stakes : les tables mixed games. Ces tables ont pour particularité que l'on peut y jouer plusieurs variantes, voire plusieurs structure de limites. Ces formats de jeu ont leur propre variance. Avant de vous aventurez sur ces tables, faites bien attention à avoir la bankroll adéquate pour éviter la banqueroute.
Si vous êtes un joueur de poker typique de ces dernières années, vous avez probablement joué plus que votre part de no limit Hold'em. A vrai dire, je suis prêt à parier que la plupart d'entre vous n'ont joué qu'au no-limit hold'em. Autrefois, les joueurs de poker gravissaient les étapes de leur carrière en jouant au limit hold'em. Mais depuis la victoire de Chris Moneymakers au WSOP 2003, le no limit est devenu la variante la plus populaire.
Toutefois, les mixed games se jouent rarement en pot-limit ou no-limit. Cela arrive, par exemple le mix Hold'em-Omaha où le Hold'em est joué en no-limit et le Omaha en pot-limit. C'est la variant utilisée lors des cash games high stakes des Aussi Millions en 2009. Mais c'est une exception, la plupart du temps, les mixed games sont joués en fixed limit. Cela impose des règles de gestion de bankroll pour faire face à la variance.
L'important étant d'avoir une bankroll adaptée au jeu que vous voulez pratiquer. Il n'y a pas de règles simples et intangibles sur ce qui constitue une bankroll idéale, mais une bonne base est d'avoir au minimum 300 big bets (1 big bet est égal à deux big blinds). Par exemple, si vous voulez jouer régulièrement sur des tables 15$/30$, cela veut dire que vous devez avoir une bankroll de 9000$. Le montant peut sembler exagéré, pourtant il est fréquent de voir des downswings de 50 ou 100 big bets. Si vous ne respectez pas la règle des 300 big bets, vous risquez de perdre toute votre bakroll. Il serait même judicieux de jouer avec 400 ou 500 big bets, au cas vous recontrez un downswsing dès le début.
Cela peut sembler surprenant à première vue qu'il y ait une telle variance dans du poker à fixed limit, même pour des joueurs gagnants. Cela nous mène à considérer la variance propre à ce type de jeu. En no limit, un bon joueur peut punir un joueur médiocre en lui prenant un gros montant en une seule mise. Une mauvaise décision peut suffire à perdre un tapis complet. Cela conduit les mauvais joueurs à perdre vite et les joueurs gagnants à avaoir de sgains plus réguliers sur le long terme.
Au poker fixed limit, il y a par définition une limite au montant maximum qui peut être misé dans le pot en une seule fois. Cela a trois conséquences : 1- il y a plus décisions auxquelles est soumis le joueur de fixed limit; 2- les effets des mauvaises décisions sont moins visibles (les erreurs ne sont, par exemple, que de 15$ ou 30$ et non de 500$ ou 1000$), 3- les mauvais joueurs font banqueroute moins vite. La courbe des gains d'un joueur de fixed limit connait plus de variance que celle de son cousin de no-limit, d'autant plus que le joueur de fixed limit ne peut pas faire de grosses mises pour forcer les mains à tirages à se coucher.
Les conditions de jeu à la tables ont aussi un effet considérable sur la variance et la taille de la bankroll que vous devez possèder. Il y a une partie de BTO (Badugi, Triple draw 2-7, Omaha hi-lo) qui se tient régulièrement à Las Vegas. Les joueurs aiment 3-bet et 4-bet pré-flop avec des mains très marginales. La partie peut devenir très profitable mais les swings dus à la variance sont considérables car tout le monde sait que c'est la façon dont se joue cette partie et personne ne passe face à une ou deux relances. Sur ce type de tables, où vous pouvez vous attendre à être relancé et à jouer des pots multiway (avec trois ou plus opposants dans le coup) jusqu'au showdown, la variance est bien plus grande que sur une table où une simple relance suffit à jouer le pot en duel.
Toutes ces raisons contribuent à la théorie défendue par certains joueurs, notemment Phil Hellmuth, que l poker à fixed limit relève plus de la chance que le poker pot limit ou non-limit. La comparaison n'est pas juste à mes yeux. Chaque variante et chaque format résulte d'une part de chance et d'une part de technique. Être un joueur gagnant dans l'une ou l'autre forme de jeu demande un arsenal de compétences et de stratégies différentes. Cela ne veut pas dire qu'une variante demande plus de chance qu'une autre, simplement qu'elle se manifeste de façon plus ou moins visible. C'est pourquoi, une bonne gestion de bankroll et une bonne anticipation de la variance est sont des outils utilisés par tous les joueurs couronnés de succès.
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