Poker en ligne : les régulateurs européens à Rome pour "améliorer une coopération internationale"
Les 16 et 17 janvier 2014 à Rome, les représentants des autorités de régulation des jeux en ligne de France (ARJEL), d'Espagne, d'Allemagne, du Portugal et du Royaume Uni se sont rencontrés pour une discussion informelle avec leurs homologues italiens de l'AAMS (Agenzia delle Dogane e dei Monopoli). L'ordre du jour ne prévoyait pas selon toute vraissemblance le partage des liquidités européennes, c'est à dire le partage international des tables.
Selon un communiqué de presse rendu public lundi 20 janvier par l'AMMS, la rencontre visait une amélioration du partage d'information ainsi qu'un échange de bonnes pratiques entre les régulateurs dans le cadre du Groupe d'Experts de la commission européenne sur les jeux d'argent (EGGS) créé en 2012.
Fisc oui
La rencontre a donné lieu à une visite de l'entreprise publique SOGEI (Società Generale d'Informatica SpA) gérée par le ministère des Finances italiens. La SOGEI est en charge de l'informatisation de la fiscalité du ministère et des administrations publiques italiennes. Plusieurs sessions de discussions se sont tenues au sujet de l'évolution des marchés régulés des jeux d'argent sur Internet en général et sur l'harmonisation des différentes données entre les différentes juridictions.
Les régulateurs ont également abordé l'implantation de nouvelles mesures contre les opérateurs illégaux à une échelle européenne.
Partage des tables non
Le fait marquant pour beaucoup est l'absence de déclaration du régulateur italien sur l'échange de liquidités entre les territoires, un sujet plusieurs fois évoqués lors de rencontres précédentes. Bien que le partage des tables au niveau européen soit toujours inscrit à l'agenda 2014 des régulateurs européens, seuls l'Espagne et l'Italie sont censés entamer une ouverture. Le parlement français, lors de l'adoption de la loi sur la consommation en décembre 2013, a refusé cette possibilité de décloisonnement.
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