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Statistiques poker : les relances préflop et la relation VPIP/PFR

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CheSHirr
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Jeremie B.
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Statistiques poker : les relances préflop et la relation VPIP/PFR

Nous continuons notre exploration des statistiques du poker obtenues grâce à unlogiciel d'aide à la décision. Après avoir vu le "VPIP", nous abordons aujourd'hui son acolyte indissociable le "PFR" (PreFlop Raise), à savoir le pourcentage de mains qu'un joueur (sur-)relance préflop.

Le pourcentage de relances préflop (PFR)

Ces statistiques sont généralement notées deux par deux : VPIP/PFR (un joueur "15/12" est un joueur avec un VPIP =15 et un PFR = 12). Dans la mesure où relancer revient toujours à investir de l'argent dans le pot volontairement, le PFR ne peut pas être supérieur au VPIP. Le PFR comprend aussi bien les relances que les sur-relances successives (3-bet, 4-bet, etc).

Le PFR est un indicateur clair de la fréquence à laquelle un joueur agresse préflop. Un joueur qui open-raise et/ou 3-bet souvent est un joueur qualifié d'agressif. Un joueur passif aura tendance à "limp" (suivre la big blind) et à "cold call" (suivre une relance d'un joueur précédent).

Un joueur qui ne relancerait que les paires d'As et paires de Rois servies, aurait un PFR inférieur à 1% (0,9% pour être précis). Mais ce type de joueur est plutôt rare et la plupart des joueurs ont un PFR compris entre 5% et 20%. Selon l'amplitude de cette statistique, il est possible de diviser les joueurs en différents groupes.

Rappelons qu'une différence entre le VPIP et le PFR supérieure à 5 indique un problème d'agressivité préflop et une différence de 10 ou plus indique tout simplement un fish.

Le style de joueur "nit" : PFR de 2-8% avec un VPIP de 10%

De telles statistiques sont une performance typique du "nit" ou du "rock", appelé ainsi tant son jeu est solide. C'est typiquement le genre de joueur qui peut rester assis des heures à attendre une main qui, selon lui, vaut la peine d'être jouée. Un adversaire de ce type est une cible idéale pour le vol de blinds, dans la mesure où il passe le plus clair de son temps à cliquer sur le bouton fold. Quand ce type de joueur est de big blind, n'hésitez pas à relancer avec un éventail de mains plus large et, si d'autres joueurs à la table font de même, n'hésitez pas à les "3-bet light" (sur-relancer avec une main marginale). Si le nit n'est pas capable de défendre sa blind, faites le à sa place !

Quand ce type de joueur se met à créer de l'action, soyez prêt à jeter vos mains, mêmes celles qui auraient dû être rentables contre d'autres joueurs. Ce type de joueur est assez prévisible postflop, sa sélection de mains préflop étant transparente. Lorsque vous rencontrez régulièrement un joueur avec ces stats, il est aisé de développer des reads pour exploiter son jeu (taille de ses mises, fréquence de continuation bet, réaction selon la texture du board, sa tendance à check/fold, etc …) et le battre postflop.

Une autre technique très efficace contre un joueur très solide est de suivre la plupart de ses relances avec des mains spéculatives – petites paires servies et connecteurs assortis. Contre un joueur qui relance peu de mains préflop, la cote implicite devient énorme et toucher un flop favorable sera souvent synonyme de remporter la totalité de son stack.

Le style de joueur TAG : PFR 10-15% avec VPIP jusqu'à 20%

Si l'un de vos adversaires affiche ces stats, vous êtes face à un joueur tight-aggressive (TAG). Ce style, longtemps considéré comme LE style gagnant au no limit Hold'em a perdu quelque peu de son aura avec l'arrivée des joueurs loose-aggressive (LAG). Il reste néanmoins un style de jeu très profitable et jouer contre un tel adversaire ne sera pas chose facile. Un joueur avec de telles statistiques a vraisemblablement compris pas mal de choses au poker et sa sélection de mains préflop est plus difficile à lire, même avec l'aide de logiciels.

Par exemple une range de 15% va donner dans PokerStove un éventail de mains du type : 7x7x + A7 + K9 + Q10 +J10 + A10 + K10 + QJ. Mais il s'agit là de données brutes et un TAG avec un PFR de 15% jouant deepstack (un tapis de 100 big blinds ou plus) aura sans doute tendance à ouvrir toutes les paires à partir de 2x2x et les connecteurs assortis à partir de 98 en évitant de jouer les mains du style K9 et K10. Et si ce joueur ne fait pas l'erreur de varier la taille de ses relances préflop en fonction de la force de sa main, il sera d'autant plus difficile à lire.

Si vous n'avez pas encore acquis un tel équilibre dans votre sélection de mains préflop, il convient d'y aller progressivement. Contre ce type d'adversaire il faudra observer le type de mains qu'il aime jouer, les positions où il aime ouvrir un certaines mains, le type d'adversaire contre qui il aime relancer, etc …

Des "bonnes" statistiques ne veulent pas nécessairement dire un "bon" joueur. Parfois, vous croiserez des joueurs avec un VPIP/PFR correct qui s’avéreront des joueurs médiocres : mauvaises tailles des mises, mauvaise lecture du jeu postflop, ne prêtant pas attention à la dynamique de la table, etc …

Le HUD fournit des indications mais ne doit pas rendre aveugle. De plus, le même joueur ne jouera pas toujours de la même façon (il peut être fatigué, en tilt) et n'est pas un robot (il cherchera à s'adapter à votre jeu et ses statistiques générales ne reflèteront pas forcément sa façon de jouer contre vous personnellement à ce moment là de la partie). Ce sont des facteurs à toujours garder à l'esprit lorsque l'on joue avec un tracker.

Dans la suite de cet article, nous poursuivrons notre étude des types de joueurs en fonction de leur VPIP/PFR et verront quelles autres informations tirer de l'agressivité préflop.

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